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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 18:06



 
Le vieux puits

 

Pinçant brusquement en cette saison d’hiver,

Doucement le vent froid caressait notre terre.

Au sol la neige tombait sans faire de bruit

Le recouvrant de son blanc manteau dans la nuit.

Tous les animaux démunis de leurs abris

Recherchaient leur pitence en poussant des cris.

 

Dans le jardin en narguant de son arrogance,

En montrant au temps maudit toute sa prestance,

En mœllons de granit richement construit,

De sa peinture toute fraîche qui reluit,

Figé tout près du bassin le vieux puits trônait,

En tremblant des ardoises tant qu’il le pouvait.

 

Malins s’appropriant le dessous de toiture,

Nos copains à la recherche de forfaitures,

Sans arrêt piétinant la margelle trouvèrent

Aisément en ces lieux le gîte et le couvert :

Mangeant les graines placées sur le repose sceau

Repas copieux en cette saison pour oiseaux.

 

Amoureux du tambour et de sa manivelle,

Deux merles frappant énergiquement des ailes,

Parades et grandes séductions battant tambours,

En un va et vient incessant et tour à tour

Leurs récitaient leur mélodie en faisant la courre.

Heureux de trouver un logement pour le jour.

 

En ne se souciant guerre des flocons qui tombent,

Chassant les malheureux moineaux posant leurs ombres,

Etant les maîtres des lieux en terrain conquis

Le vieil ancêtre devenait leur paradis.

Etale bien ta grâce et ta maçonnerie,

Mon beau puits lutte contre les intempéries !

 
Joël

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 20:01

 

 
Woupi ! La neige est là.

 

 

Depuis des jours la froidure sévit

Recouvrant notre petit paradis.

Dame nature de son blanc manteau

Sa neige invite à rester au chaud.

En se cachant avec les ombres bleus

Les oiseaux se déplaçant deux par deux

S’approchent doucement près des maisons

Cherchant leur pitence en cette saison.

Woupi ! Nous allons bien nous amuser

Faisons des boules pour nous les lancer.

Notre jeu d’enfant c’est de construire

Un joli bonhomme qui va séduire.

Prenons une carotte et un balai

Pour une fière allure cela plait.

Une écharpe autour du cou l’enlaçant

Face au vent lui tiendra chaud quelques temps.

Dans la tête sculptons un beau chapeau

Cela lui donnera l’air rigolo.

Des galets ronds serviront pour les yeux

Cela lui donnera l’air malicieux.

Les couvercles des pots de confiture

Pour l’habit servirons de garniture.

En passant les gens emmitoufler

De nous voir vont bien nous encourager.

Woupi ! C’est si joli de voir l’hiver

Et de voir la neige tomber par terre.

 

   Morgane et Joël

 

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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 13:57

Mon amie Magfo me documente admirablement mes textes . Un grand merci Mag


Petit poème écrit par ma fille MORGANE pour faire un grand plaisir à son papa, afin de documenter son blog.  Un grand merci ma grande.

AVEZ-VOUS VU MA POESIE

 

Avez-vous vu Petit Phoque

Qui fait tout le temps le loufoque.

Moi je l’aime et je m’en moque.

 

Avez-vous vu Petit Singe

Qui sait ramasser le linge.

Il se sert de ses méninges.

 

Avez-vous vu l’ours polaire

Qui met tout le temps une polaire.

Il fait froid sur cette terre.

 

Avez-vous vu le cheval

Qui joue au rugby comme Chabale.

Mettons le dans les anales.

 

Avez-vous vu les grands chiens

Qui font la guerre comme les huns.

Mais la guerre ce n’est pas bien.

 

Avez-vous vu l’hippopotame

Qui se sert de son charme.

Mais quand il pleure c’est le drame.

 

Avez-vous vu l’éléphant

Qui courre comme un faon.

A le voir c’est très charmant.

 

Avez-vous vu le rossignol

Qui fait toujours le guignol.

Mais il chante comme une casserole.

 

Avez-vous vu l’hirondelle

Qui plane de ses deux ailes.

Dans les airs elle est très belle.

 

Avez-vous vu Petite Fille,

Regardez ses yeux brillent.

Sa poésie est gentille.

 

MORGANE


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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 10:00

                           

                           
UN CRI

 

Encore ! Encore ! Mots lancés par les riches.

Notre belle société compte sur sa triche.
Notre monde ne vit que sur notre pognon                                                            

Tout est bon pour puiser dans cette corruption.                                                      
Sur le dos des ouvriers ce qui est plus moche

Les grands actionnaires s’en mettent plein les poches.

Puis à la conquête de nouvelles richesses

Tous leurs vils moyens utilisés nous agressent.

En trouvant des ruses pour appauvrir les gens

L’écart entre nous se creuse depuis longtemps.

Reviendront aux mêmes tous les meilleurs morceaux

En criant aux peuples :-  nous sommes tous égaux !

Assez ! Assez ! On ne veut plus les regarder

Tous ces insolents qui nous font la charité.

Tous ces gens hautains qui vivent dans des palaces

Ont remplacé leurs nobles cœurs par de la glace.

Fâcheusement certaines personnalités

Ont oubliées l’origine de leur passé.

Emblèmes vivants de nos futures nations,

Gisant sous tentes comme simples punitions,

Se trouvant subitement sans situation,

Sans vivres, sans un argent, sans habitation

Dans les bidonvilles crevant dans des cartons

Les pauvres ne reconnaissent plus leurs noms.

A quoi ont donc servi toutes les révolutions

Car depuis des décennies les mêmes trinquions.

Pitié ! Pitié ! S’élèvent des pays soumis.

La peur, la faim, le froid les ont anéantis.

Ici les hommes sont devenus fous pardi

Se battant pour du pain sec ou un bol de riz.

Que font tous nos copains tous nos pays amis

Qui vendent leurs armes à tous nos ennemis.

Fêtant ce siècle soit disant de paradis

Avides de richesses les gens n’ont point compris.

Les vieillards, les femmes et les enfants tout meurtris

Tombent sous les bombes et les coups de fusils.

Frères ! Frères ! Vous regardez notre misère,

Brisez nous nos chaînes que nos mains se libèrent.

Mais lentement d’un air dédaigneux ou surpris

Vous nous laisserez comme de la chianlie.

 

                               Joël              

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 18:47



Viens voir la mer

 

Amie toi qui vit là bas au milieu des terres,

Toi qui ne peux venir découvrir cette mer,

Imagine pour un instant ferme tes beaux yeux,

Survolons à deux cet univers prodigieux.

 

Accroche toi très solidement à mon cou,

Déployant leurs ailes les oiseaux bien jaloux,

Essaieront sûrement de nous dépasser,

Jouant avec les courants d’air dans leurs vols planés.

 

Tout au large écoute les vagues bien formées

Qui venant s’écraser sur les puissants rochers,

Leurs offriront un nouvel habit de saison,

Un bel habit en plumes ou laine de mouton.

 

Arrêtons nous sur le surplomb d’une falaise.

L’océan dont l’immensité met mal à l’aise,

S’étendant à perte de vue vers l’horizon,

Nous Invite à l’aventure et aux grands frissons.

 

Dans son va et vient incessant léchant la plage

En se plaignant la mer remue les coquillages,

Anciennes  légendes de ces âmes noyées

Dont leurs ossements roulent pour l’éternité.

 

Ecoute siffler les vents jouant dans les mats

Rappelant les vieux marins dont le cœur bat,

Et dont les yeux envieux rivés sur le grand large

Rêvent de pêches lointaines et de longs voyages.

 

Observe bien à l’abri dans nos petits ports

Sur les voiliers ces plaisanciers ranger à bord,

Le matériel et les vivres de quelques jours

Pour partager avec l’océan leur amour.

 

De ce survol de ce passage merveilleux,

Garde le souvenir de la brillance bleue,

Miroitement du soleil dont la nuit achève,

Disant : - de me voir que s’accomplissent tes rêves !

Joel

                               

  
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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 17:29



Etre breton mon héritage

 

Je viens de quelque part du fin fond de la terre.

D’un très beau département nommé Finistère.

Descendant de souche bretonne d’un autre age,

A ma naissance je reçu comme héritage

Un caractère comme celui de ma mère,

Instinctif et hargneux les autres devant s’y faire.

Au comportement décidé parfois coquin,

Pensif ruminant souvent du soir au matin,

Une idée une fois installée dans la tête

Pour mettre en œuvre je tourne comme une bête.

Je suis né morlaisien et je n’y suis pour rien,

Je ne voulais plus en partir j’étais trop bien.

Ici notre flibustière cité du coin,

Abritée contre les vents en cas de besoins,

Située au fin fond d’un très long estuaire,

Pouvant être fière d’un passé très austère,

M’accueillit amicalement m’ouvrant ses bras.

La beauté de cette région m’accaparât.

Je suis du pays ici c’est toute ma vie.

De m’y installer je me lançais un défi :

Trouver du boulot et fonder une famille,

Donner du bonheur à mon garçon à mes filles.

Ne vous inquiétez donc pas je suis trégorois

Je parle français sans connaitre le patois.

Quand je marche très vite je penche parfois,

Je suis un brave breton et cela se voit.

A forces de braver les vents et les tempêtes

En courbant toujours le dos en baissant la tête,

Contre les crachins et les averses de pluies

Je demande clémence aux intempéries.

D’un coté regagnant la montagne et son air,

Profitant de la campagne et de son beau vert,

Parcourant les cotes magnifiques et la mer

Ici c’est mon paradis et mon univers.

Je suis né breton et suis fier de l’être,

Où je m’endormirais tout près de mes ancêtres. 

Joël

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 00:05

 Pleurs de la Terre

 

 

Entendez vous donc pleurer la Terre qui souffre

Qui vers le grand chaos tranquillement s’engouffre.

Entendez vous les craquements de la Banquise

D’où bruyamment la masse polaire se brise.

Des cubes énormes du glacier qui se déchire,

Partent ivres d’aventure comme des navires.

Sur vos yeux honnêtement enlevez ce voile

Et dans le ciel regardez pleurer les étoiles.

Leurs  lueurs scintillantes aux couleurs d’argent

Vont se plaindre aux portes de notre firmament,

Constatant que la couche d’ozone décline

Et que les négociations mondiales piétinent.

Dites moi que deviennent donc toutes nos forets

Que l’on dévaste pour de grandioses projets

Par déboisements sauvages, trafics et brûlis,                                        
Très lentement la dévastation se poursuit.

Profitant aux industriels ces détournements

Transforment ces zones en déserts bien désolants.

Respirez cette odeur et regardez la Terre

Qui toussote fragile par ce manque d’air.

Pourtant l’Amazonie un des poumons du monde

Recrachera tout son gaz carbonique immonde.
N’attendez pas que se produise un bruit de pet                                           

L’humeur de notre astre  nous semble plus discret.                                        

Voudriez vous y vivre dans une poubelle

Parmi les emballages jetés à la pelle.

Les décharges de nos grandes villes sont pleines,

Les sites industriels les plus pollués gênent,

Déchets de matériaux lourds et de produits chimiques

Détruisent fortement les nappes phréatiques.

De tous ces problèmes à force d’en rigoler

En groins de cochons vos nez vont se transformer.

De toute cette nourriture frelatée

En victimes vos boyaux vont ingurgiter.

En somme si vous n’agissez pas maintenant

Alors plus tard vous mangerez vos excréments.

La nature se plaint, la nature gémit.

La terre vit, la terre a mal, la terre crie.

Du fond de son cœur entendez sa mélodie

Qui vous interpelle et qui vous dit :-réagis !

 

                                  Joël

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 18:36

 Drôle de petit homme

 

C’est vraiment un drôle de petit homme.

De taille normale haut de trois pommes,

Agé de la cinquantaine avancée,

Il recherche en lui ce qui peut troubler.

 

Ceux sont là vraiment de petites mains.

Que peut on créer du soir au matin,

Aidé par de si petits doigts pareils

Et de ces paumes gonflées à merveilles?

 

En s’examinant longtemps dans la glace,

Son moi lui offrit un vrai face à face.

Le fait de se voir il fut tout surpris,

Il se paraissait trop triste pardi.

 

Il tâta l’entourage de sa tête,

Se rendit compte qu’il n’était point bête.

Il se débrouillait très bien dans la vie,

Entourée de sa famille chérie.

 

Toujours placé derrière son écran

De simples mots s’affichent en un instant,

Mots enfouis dans le fond de ses pensées,

Mots recherchés pour juste vous aimer.

 

Ce petit homme paraissait déçu,

En lui quelque chose il avait perdu.

En tâtant sa poitrine chaque jour

Il savait qu’il perdait beaucoup d’amour.

 

Les touches s’agitant sur le clavier,

Les seuls mots se mettaient à se confier.

Mots évoquant le douloureux passé,

Mots très doux pleins de sensibilité.

 

C’est vraiment un drôle de petit homme.

Avec vous que recherche t il en somme ?

Sur l’ordi si son cœur vous le trouvez,

Regardez s’il est bien cicatrisé.

 

Aujourd’hui contemplant ses vieilles mains,

Des larmes coulant de ses yeux coquins,

Il se dit : -je vous ai eu mes amies

Ce bel écrit c’est pour ma poésie !

 

  Joël

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 00:06


Vagues qui souffrent

 

 Au fil des heures de l’hiver présent,

 De palettes obscures le firmament,

 De mauvaises augures comme souvent,

 Annonce à son monde le mauvais temps.

 Dans les nuages noirs qui s’annoncellent

 Criards passant en tirant sur leurs ailes

 Par groupes par bandes les goélands

 En tournoyant se posent en bas des champs.

 Tout ivres à force d’être bercés

 Par ces eaux complètement agitées,

 Les splendides bateaux de plaisanciers,

 Les chalutiers et les goémoniers,

 Flottilles de nos ports du littoral

 S’abritent des projections infernales.

 Vagues qui roulent, dos de chats ronflants,

 Vagues qui souffrent, dos de chats gonflants,

 Les déferlantes de tous nos rivages

 Avec force s’écrasent contre les plages.

 Ce soir le vent va encore souffler

 Pour nous protéger nous devons fermer,

 Avec les volets nous barricader,

 Contre les rafales nous protéger.

 Venant de loin la tempête s’entend,

 Par les sauts d’humeur de ses coups de vents,

 Les toitures de nos maisons frissonnent,

 Les persiennes toutes affolées chantonnent.

 Tous défiant ces éléments qui nous grondent,

 Balayant la pointe de fin du monde,

 Assis autour d’une bonne flambée,

 Ensembles nous pourront les affronter.

 

    Joël

 

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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 23:25

OU LES COUPLES SE SEPARENT

 

Dis moi te souviens tu de leur jeunesse

Leurs âmes vagabondaient d’allégresse.

Dans les lits les amants tout enlacés

Profitaient de la journée avancée.

Les passionnés aux corps bien chauds et nus,

Leurs ébats consumés n’en pouvant plus,

Sommeillaient tout en faisant de doux rêves,

Avant que la soirée ne les achève.

Dans les maisons l’heure allait sonner,

Les valises il fallait les fermer.

Et déjà chacun regardait la montre

Le temps restant venait à leur rencontre.

Te souviens tu de ces départs en gare

Quand ils partaient encore quelque part.

Les quais étaient bondés de tous ces gars,

De ces gens qui ne se connaissaient pas.

De plusieurs poches les mouchoirs sortaient,

Des yeux rougissaient, des filles pleuraient.

La grande horloge avançant son aiguille

Frappant les cœurs comme dans un jeu de quilles,

Faisait frissonner tous ces amoureux

Pour ces derniers instants très douloureux.

Bien au loin résonnait un bruit très sourd,

La fumée se voyait d’un convoi lourd.

Sortant des abris où ils attendaient,

Près des voies les voyageurs s’entassaient.

Fière la locomotive avançait

Et dans un bruit d’enfer elle s’arrêtait,

Laissant échapper beaucoup de vapeur

Voulant cacher tous ces cœurs en malheur.

Sur les marches des wagons s’agrippaient

Les fiancés peinés qui s’embrassaient.

Une fois toutes les portes fermées

En un adieu les mains s’étaient levées.

Dans un fort bruit de bielles et de ferrailles

Le grand monstre s’avançait sur les rails,

Dans son élan abandonnait la gare

Où tous les jours des couples se séparent.

 

 Joël

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