Peinture acrylique sur isorel
En place sur le réseau
RENCONTRE CHARMANTE
A peine réveillée où l’aube
Me présentait ses doux rayons
Vêtue simplement d’une robe
Je frissonnais sous le coton.
Arpentant les nombreux sentiers
Longeant le cours de la rivière
Un grand bruit m’avait effrayé.
Seule je me sentais moins fière.
Pour me mirer au bord de l’eau
M’asseyant dans un coin de grève
La présence d’un bel oiseau
Me soustrayait hors de mes rêves.
Sagement cherchant sa pitence
Un martin - pêcheur attendait
Qu’un poisson par idnavertence
Lui revienne en un fin gourmet.
Attendant sa future proie
Mouillant d’avance ses papilles
Notre Monseigneur règne en roi
Sous ces lueurs d’espoir qui brillent.
Apercevant filer une ombre
Maître Martin s’est envolé
Laissant sur l’eau son reflet sombre
D’un coup d’ailes s’est éloigné.
Restée avec mes émotions
De cette rencontre étonnante
Ma tête rêvait d’évasions
En cette matinée charmante.
JOEL
RAPPEL A L’ORDRE.
Trop bien enfermée dans sa cage
Depuis un moment pris de rage
La grande perruche sifflait,
Son cri perçant nous appelait.
Débattant violemment ses ailes,
Cette gracieuse demoiselle
En gesticulant sans arrêt ,
Aux barreaux du bec s’accrochait.
Tous ces sons stridents n’ont de cesse .
Nos douces oreilles ne tenant plus
Tout haut s’écrient halte aux abus.
Ne voulant entendre ces bruits ,
Trouvant la solution depuis,
Toute libre elle règne en princesse.
Joël
CARESSER LES ETOILES
Mon gentil Papa porte moi
Je voudrai toucher les étoiles.
Mon bon Papa rapproche toi
Elles sont couvertes d’un voile.
Hisse moi haut sur tes épaules
Le brouillard je dois l’effacer,
Mais perdue par mon idée folle
Déçue je n’ai pu arriver.
En comprenant mon intention
Se leva un souffle de vent,
Et en quelques grands tourbillons
Dégagea le beau firmament.
Caressées du bout de mes doigts
Leurs plus belles lueurs scintillent,
Laissant mon cœur tout en émoi
Au fond de mes yeux ma joie brille.
.
Un coup de main tu me l’apportes
Merci mon Papa de m’aider.
Près de toi je me sens plus forte
Sur ton amour je peux compter.
Morgane et Joël
LES BELLES COULEURS
Nonchalants les gens se rapprochent autour du port
Admirant les bateaux accrochés aux corps morts.
Ce soir nous fêterons le quatorze juillet,
Lentement le feu d’artifice se préparait.
Perdu dans la nuit noire un grand bruit retentit.
Boum ! Morlaix nous invite à son beau paradis.
Le firmament se pare de plumets de fête,
Pour notre plaisir nous bouleversant la tête.
De ses chevelures d’étoiles scintillantes,
Toutes décorées de flammèches retombantes,
Habillées frivoles de lumières d’argent,
Les premières lueurs voyagent sous le vent.
Les toitures se pavanent de cent merveilles
Reflétant leurs parures comme des soleils.
Eblouis par cette cité ensorcelée,
Acclamant cette ville en tenue de soirée,
Dégustant pleinement ces fusées qui jaillissent,
Enthousiasmés les spectateurs applaudissent.
Dans le zénith continuent ces ballets fougueux,
Mélange de poudre et de produits gazeux,
Combustions lentes des cartons qui s’envolent
Retombant pour se consumer sur notre sol.
Les jardins du ciel voulant chasser l’obscurité
Accélèrent la cadence des feux tirés,
Provoquant en nous de fortes explosions de joie,
Voyant dériver ses météores de soie.
Alors les flammes reflètent dans tous les yeux
Comme une féerie de faisceaux lumineux.
De grands cris s’élèvent en rumeur générale
Les cœurs se resserrent lors du bouquet final.
Un panaché de fleurs de pompons du Japon,
Bien savamment mêlé d’ombrelles de chiffon,
Des milliers d’étincelles tombent en gerbes d’or
Veillant sur une communauté qui s’endort.
Bleues, blanches, rouges, les couleurs de notre France,
Ce soir de juillet nous offrent de l’espérance.
JOEL
MON BEAU PAPILLON
Comme pour me
souhaiter le bonjour
Frôla mon corps un message d’amour.
Ami sacré où es tu aujourd’hui?
De ton départ j’ai tant pleuré depuis.
Tes qualités je ne sais les décrire.
Trouvant toujours les mots sympaths pour rire,
Ta gentillesse égalant ton grand cœur,
Tes mains généreuses offraient du bonheur.
Prêt à partir le pied toujours levé
Tu offrais aux autres sans rien compter.
Ton air rigolo, tes grands mots blagueurs
Nous dévoilaient un homme taquineur.
Aujourd’hui ma belle âme vagabonde
Maltraitée par mes idées moribondes.
Mon très beau papillon s’est envolé
Cette année au tout début de l’été.
Papillon de gaîté dans ton voyage
Revois toutes ces âmes de naufrage
Comme celles que tu as tant aidé
Dont beaucoup n’ont pas voulu t’écouter.
Papillon de bonté prie pour la paix
Celle dont ton noble cœur nous parlait.
Papillon ami, papillon d’espoir,
Papillon de lumière : au revoir!
Morgane et Joël
RACONTE MOI SON HISTOIRE.
Toujours plus haut, toujours perché
Il ne pouvait s'en empêcher.
Couvreur était son vrai métier
Personne ne pourra le nier.
Taquinant toujours les enfants
Près de lui ils étaient contents.
Volant souvent comme un oiseau
Il leurs faisait son numéro,
Escaladant les grands panneaux,
faisant toujours son rigolo.
En lui naissaient de bonnes idées
Que nul ne pouvait enlever.
Pour lui le char fut achevé
Des mains expertes ont laboré.
Le thème savamment trouvé
Pouvait faire rire ou gêner,
Les gens auraient pu se moquer
Mais c'est à chacun d'en juger:
Dans notre vie pour être drôle
Nous n'avons pas besoin d'alcool.
Les spectateurs ont applaudi
Notre projet a réussi.
Pour la photo un grand merci
De voir ces souvenirs j'en ris.
Joel
Toujours perché, toujours plus haut.
ANIMAL ETRANGE
Notre modèle tout trouvé
Après mettre documenté
Commençons notre mise en page
De cet animal d’un autre age.
Mettons nous de suite au labeur.
Notre monstre doit faire peur.
Quelques traits formeront la tête.
De belles dents seront de fête.
Le museau garni de moustaches,
Aux couleurs de ce vert pistache,
Est surmonté d’un joli nez
Que l’on voudrait bien embrasser.
Gâté de ses yeux en amende
Orné de cornes qui le rendent
Plus méchant qu’un de nos serpents
Son profilé fendra le vent.
Au sommet du crâne dominent
Deux longues oreilles très fines.
Ce corps de lézard verdoyant
Se termine en queue panachant.
Le ventre annelé se dessine
Ses quatre pattes le terminent.
Mais au fait j’allais oublier
De peindre des griffes acérées.
Tout le monde pouvait comprendre
Le vrai résultat sans attendre.
L’animal portera un nom
Alors appelons- le dragon.
Morgane et Joël
SOIREE MAGIQUE
Les carantéquois se réjouissent
Célébrons le 13 juillet.
Attendant le feu d’artifice
Trop angoissée mon cœur battait.
Mes vieux souvenirs ressurgissent
Réveillant mes vilaines peurs
Et s’écoulent sur ma peau lisse
De grosses perles de sueur.
Tendrement Papa me console
Et dans ses bras m’emprisonnant
Résonnent ses douces paroles,
Tout en moi me réconfortant.
Dans la nuit les coups retentissent
Lâchant les premières lueurs.
Toutes les belles fusées rugissent
Emerveillant les spectateurs.
Protégée dans ma tendre enfance
Ce soir je goûte ce bonheur
Qui pour moi a de l’importance :
Partager mes rires et mes pleurs.
Morgane et Joël