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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 20:46

LEVER DE SOLEIL



Sortant lentement de mon sommeil

M’étirant baillant à qui mieux mieux.  

  Souvent les matins je me réveille

Les yeux endormis et tout vitreux.

 

 

En se levant notre dieu soleil

Montrant sa tête l’air fatigué,

D’un tendre éclat me fit un clin d’œil

Brûlant comme pour me réchauffer.

 

Le zénith se peignit de couleurs
Toutes aussi variées que la palette,

Couleurs passions, violences du cœur,

Couleurs pastel et couleurs violettes.

 

Au lever du jour rien n’est plus beau

Que les doux reflets sur les nuages,

Ou le soleil se mirant dans l’eau

En bordure des cotes sauvages.

 

Mon corps en retrouvant ses richesses

Développe en moi de la gaieté.

Ces aurores chassant ma tristesse

Ma journée peut enfin commencer.

 

JOEL

 

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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 20:14

NE PAS PLEURER

 

La fatigue puis le temps imparfait

Peuvent jouer sur le comportement.

L’irritation peut conduire aux méfaits,

Cela se produirait de temps en temps.

 

Ne pleure pas belle petite fille

Papa s’en veut tant de t’avoir grondé.

Recevant comme une très grande gifle

Quand tu m’as subitement repoussé.

 

En m'amusant avec tes longs cheveux

Mes gestes affectifs t'ont vite irrité.

Ton vif rejet me rendant malheureux

Au grand jour ma colère a éclaté.

 

Vite souris moi ma petite fille,

Ne continuons pas d'être fâchés.

Tes beaux yeux bleux brillent comme des billes,

Viens dans mes bras pour nous réconcilier.

 

Profite de ta chance d’être aimée,

Dans ce vieux monde bon nombre d’enfants

Ne savoure pas d’être câliné

Devant l’indifférence des parents.

 

Souvent les mots prennent de l’importance

Et peuvent gâcher un peu de bonheur.

Ne commettez pas de ces négligences

Pour ne point blesser tous ces petits cœurs.
 

 JOEL


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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 12:57

BONJOUR SOLEIL

 

Bonjour mon soleil il faut te lever. 

Dans les maisons les gens sont réveillés.
Les travailleurs marchant sur les sentiers
Déhambulent en traînant leurs gros souliers.

  Pousse moi ce doux manteau de nuages,

Sa belle ouate épaisse les met en nage.

Le temps semble plus lourd de bon matin

 Pressons ils doivent tous gagner leur pain.

 

Etire lentement tes chauds rayons

Dans tous les grands champs les blés mûriront.

Pour être prêts à temps pour la moisson

Des vagues d’or peindront tout l’horizon.

.

  En s’échauffant trop notre bonne terre

A réveillé notre dieu Jupiter,

Dévoilant au monde ce qu’est l’enfer

 Nous narguant de ces dangereux éclairs.

 

Sèche vite les larmes de l’orage,

Le niveau des ruisseaux fous a monté

En commettent de malheureux carnages

Dans ces vastes campagnes submergées.

 

 Ecoutant tous ces sinistrés prier

Ta chaleur les avait réconforté,

 En attendant de voir les eaux baisser,

En projetant de tout recommencer.

 

 

  JOEL

 

Bonsoir soleil,

Bonsoir merveille. 

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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 19:16

MONSIEUR L’INSTITUTEUR

 

Des fameuses années soixante je me souviens

A l’école on se faisait gronder pour un rien.

En culotte courte et portant le tablier

 Les élèves chaussaient des brodequins aux pieds.

 

Sans autorisation nous ne pouvions parler

Doigts levés par le maître vous étiez conviés.

Pour celui qui enfreignait la règle attention

Il pleuvait alors toutes sortes de sanstions.

 

Avant l’heure les « de corvées » devaient venir

Remplir les encriers ronds pour pouvoir écrire,

Faire du rangement effacer le tableau,

Vider, allumer le poêle pour avoir chaud.

 

La phrase de morale était au rendez vous.

Le maître dévisageait chacun d’entre nous,

Visant  celui qui eut l’audace de fauter

Près des autres son erreur il l’aurait expié.

 

Tout le voisinage lui était familier

Comme grand personnage il avait sa fierté.

Hors de l’école nul ne pouvait s’afficher

Car du doigt l’élève aurait été désigné.

 

Les manières et les réflexes étaient appris

Comme le bonjour, le au revoir, le merci.

Le pardon et le s’il te plait s’en sont suivis.

Merci Monsieur je les utilise aujourd’hui.

 

JOEL

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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 18:26

MOMENTS INTENSES

 

Juste pour quelques mots écrits sur du papier,

Pendant le travail je me sens moins isolé.

Dans mon engin le temps semble une éternité,

Ecrire c’est la solution que j’ai trouvé.

 

Ballotté et tassé durant tous les voyages,

Pour m’évader mon esprit se met à penser.

En chantonnant je me mémore des images

Qui dans ma tête me donnent des bonnes idées.

 

Profitant durant le long chargement des pierres,

Lentement je me mets à compter sur mes doigts.

Magiquement les lettres se transforment en vers

Que je tourne à ma manière comme on le voit.

 

Tout en farfouillant au plus profond de mon cœur,

Les messages à transmettre sont vite trouvés.

Piochant dans mes rêves, mes moments de bonheur,

De ma cabine je peux même m’envoler.

 

En repensant à la solitude passée,

Ou à tous ces merveilleux moments recherchés,

En conduisant, sur ma joue des larmes ont perlé,

Savourant ce bien être laissons les couler.

 

Racontant les évènements de tous les jours,

Avec ces mots d’une grande simplicité,

Pour vous pour ceux que j’aime je ferais toujours :

De retransmettre mes songes sur le papier.
 

 JOEL

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 20:16

L’ECOLE DE MON ENFANCE

 

 

Ma fille bravo de ramener des bons points,

A l’école il parait que tu es toujours sage.

Mon enfance ne semble pas à ton image,

Pour mieux m’exprimer je devais lever les poings.

 

Après un long séjour en Méditerranée ,

Etant un jeune enfant parlant avec les mains,

Mes discutions devenaient souvent animées

Et ne plaisaient pas toujours au goût de chacun.

 

A cette époque étant déjà développé,

Attisant les railleries des petits copains,

Mes très bonnes rondeurs agaçant quelques uns,

Les sorties de cours tournaient en échauffourées.

 

Les fougueux gamins se cachant dans les jardins,

Attendaient embusqués quelques petits malins,

En jetant ensemble les cartables par terre

Alors commençait une véritable guerre.

 

Puis se suivaient les insultes et les empoignades,

Et tout se terminait en de grandes roulades.

En général de mauvais coups étaient placés

Après la bagarre les gars partaient fâchés.

 

Maman apercevant le tablier troué,

Devant le rapiécer se mettait à crier.

Je lui promettais de ne plus recommencer

Mais le lendemain serait une autre journée.

 

Des jours en allant chercher ma fille je ris,

De les voir se chamailler me redonne envie.

Ah, vieillesse si je pouvais me joindre à eux !

Mais en chœur vous répondrez : « - pauvre malheureux ! ».

 

JOEL

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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 18:41




OU SONT PASSES TOUS CES GENS

 

Où sont tous ces hommes que tu as tant aidés,

A leurs cotés pendant de très nombreuses années,

Pour ceux ci ton bon temps tu leurs a consacré,

Passant tes longs week-ends et toutes tes soirées.

 

Où sont ces femmes que tu as tant épaulées,

Usant de la patience pour raccommoder

Le peu qui pouvait les unir dans leur foyer.

Dans leur vie cet alcool a tout bouleversé.

 

Où sont tous ces couples que tu as réunis,

Après toutes ces dures disputes et ces cris.

Bien entendu beaucoup d’entre eux sont repartis

Sans vraiment penser à te dire un grand merci.

 

Où ont donc disparu toutes ces fameuses âmes

Qui essayaient de nous dissimuler leurs larmes,

De désespoir afin de soulager leur croix,

Confiant en plaçant leur reste de foi en toi.

 

Mais que sont devenus tous ces fragiles enfants

Qui peureux fuyaient la colère des parents.

Ta précieuse présence les faisait sourire

Adoucissant peu à peu leurs sombres martyrs.

 

Mais que sont devenus tous ces pauvres paumés,

Tous ces gens dormant dans la rue, ces oubliés

Que notre belle équipe habillait et meublait

Avec les dons gracieux que l’on récupérait.

 

Cette maladie orpheline t’a surpris

Bouleversant complètement ta noble vie.

Afin de te déplacer en fauteuil roulant,

De tous les autres tu deviens un dépendant.

 

De tous ces gens combien ose venir te voir

Comptant sur mes doigts ceci est un désespoir.

Pour un merveilleux homme qui a tant donné

Les tiens doivent te sentir mal récompensé.

 

Depuis atteint de la maladie de Charcot,

Pour pouvoir vivre tu as besoin de repos.

Je savais que tu ne demandais jamais rien ,

Donner de leurs nouvelles serait vraiment bien.

 

                                                                          JOEL



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11 mai 2008 7 11 /05 /mai /2008 21:31
Par amitié pour mon amie CLAIRE  et son mari ZHOM qui est victime de cette terrible maladie.

S.L.A

 

Parce que de temps en temps il faut en parler,

parce que nous, on ne peut oublier,

parce que vous, vous pouvez nous aider.

du 10 mai au
21  juin 
2008
Tour de France
Tour de l’Espoir
à vélo par quatre Surgériens:
J-Paul Cougnaud, A. Bénéteau

B.Veteau et J-Pierre Gonzalès
afin de récolter
des fonds pour

Les Papillons de Charcot
départ-arrivée à

(17) Surgères  

 

Créée  en   janvier   2006,   l’association

Les  Papillons  de  Charcot

 

se  propose  de rassembler et  de construire  autour  d’hommes et de femmes

dont  la  vie  a basculé le jour où ces 3 lettres :

S L A

 

( Sclérose Latérale Amyotrophique )

sont apparues dans leur existence.

 

N'hésitez pas à mettre ce message sur vos blogs,

forums, etc...

Merci.

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10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 23:39

LE MURMURE D’UN REFRAIN

 

Couché sur le ponton du grand bassin,
Tout doucement je prête mon oreille.

Entendant le murmure d’un refrain

De quelqu’un qui chanterait à merveille.

 

Pour écouter faisant  le moins de bruit

Dans les hauts arbres le vent s’adoucit.

Bercées les fleurs s’ouvrent au très chaud soleil.

Bien lentement le jardin se réveille.

 

Accompagnant de leurs belles chansons

Tous les beaux oiseaux unissent leurs dons.

Tout charmé par ce bel hymne à l’amour

Mon  gros cœur troublé ne fit qu’un seul tour.

 

Par la fenêtre de notre maison

Cette scène attira mon regard.

De découvrir ce qu’est notre affection.

Afin d' apprendre il n’est jamais trop tard.

 

Tout recroquevillé sur notre lit

Maman et mon bébé étaient unis.

Dans ses bras la mère tenait l’enfant

Qui lui souriait en gesticulant.

 

La menotte aussi légère qu' une mouche

Tendrement posée sur la douce bouche,

Profitait de tous ces nombreux baisers

Que sa maman pouvait bien lui donner.

 

Sous le charme de cette douce voix

Le tendre chérubin les bras en croix,

Calin,émerveillé par les louanges

Ressemblait à un  de ces petits anges.

 

Tous deux se sentant seuls dans notre monde

Profitaient bien de ces quelques secondes

Qui font accélérer notre bon cœur

Dans ces rares instants de tendre bonheur.

 

Tout à coup je me comportais tout fier

Me disant tout bas que j’étais son père.

Dans ma vie les seuls biens les plus précieux

Se trouvaient justement devant mes yeux.

 

Très lentement je me suis dégagé

Sans bruit et sans me faire remarquer.

 Seul sur le ponton je suis retourné

Pour les miens je me suis mis à rêver.

 

JOEL

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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 22:12

JOLIE BRUNE

 

Ouvre moi tout grand tes belles paupières

Quand je croise tes yeux je me sens fier.

Apporte moi des bons frissons de joie.

Quand tu te trouves exprès tout près de moi

 

Pour mon plaisir accroche une autre voile

Tu pourrais faire chavirer mon cœur.

A la porte de ces très belles étoiles

Accrochons  bien vite notre bonheur.

 

Toutes mes longues nuits sont bien trop brèves

Pour vivre, pour parfaire tous mes rêves.

Afin de t’être rapprochée de moi

Notre belle amitié je te la dois.

 

Connaissez vous bien cette jolie brune

A l’acidité d’une bonne prune,

Paraissant fermée au premier abord

Mais de mal la juger vous aurez tord.

 

Dans ses chairs bat un fabuleux noyau

Plus précieux qu’un magnifique joyau.

Si vous voulez vite la côtoyer

Je suis bien certain que vous le pourrez.

 

Mais connaissez vous cette jeune femme

Qui a bien voulu m’ouvrir sa belle âme.

En découvrant un vrai caractère fort

Sa carapace cachait un trésor.

 

Ses yeux noirs froids couleur des bigorneaux

Se marient avec le ton de sa peau.

Sa beauté rayonne comme un soleil,

La quarantaine elle la porte à merveille.

 

En sorties elle sait nous amuser

 Riant tout fort un bout en train est né.
 En de simples mots je vous l’ai décrit,
 

 Cette jolie brune c’est mon amie.

 

JOEL

 

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