UN
CRI
Encore ! Encore ! Mots lancés par les riches.
Notre belle société compte sur sa triche.
Notre monde ne vit que sur notre
pognon
Tout est bon pour puiser dans cette corruption.
Sur le dos des ouvriers ce qui est plus moche
Les grands actionnaires s’en mettent plein les poches.
Puis à la conquête de nouvelles richesses
Tous leurs vils moyens utilisés nous agressent.
En trouvant des ruses pour appauvrir les gens
L’écart entre nous se creuse depuis longtemps.
Reviendront aux mêmes tous les meilleurs morceaux
En criant aux peuples :- nous sommes tous égaux !
Assez ! Assez ! On ne veut plus les regarder
Tous ces insolents qui nous font la charité.
Tous ces gens hautains qui vivent dans des palaces
Ont remplacé leurs nobles cœurs par de la glace.
Fâcheusement certaines personnalités
Ont oubliées l’origine de leur passé.
Emblèmes vivants de nos futures nations,
Gisant sous tentes comme simples punitions,
Se trouvant subitement sans situation,
Sans vivres, sans un argent, sans habitation
Dans les bidonvilles crevant dans des cartons
Les pauvres ne reconnaissent plus leurs noms.
A quoi ont donc servi toutes les révolutions
Car depuis des décennies les mêmes trinquions.
Pitié ! Pitié ! S’élèvent des pays soumis.
La peur, la faim, le froid les ont anéantis.
Ici les hommes sont devenus fous pardi
Se battant pour du pain sec ou un bol de riz.
Que font tous nos copains tous nos pays amis
Qui vendent leurs armes à tous nos ennemis.
Fêtant ce siècle soit disant de paradis
Avides de richesses les gens n’ont point compris.
Les vieillards, les femmes et les enfants tout meurtris
Tombent sous les bombes et les coups de fusils.
Frères ! Frères ! Vous regardez notre misère,
Brisez nous nos chaînes que nos mains se libèrent.
Mais lentement d’un air dédaigneux ou surpris
Vous nous laisserez comme de la chianlie.
Joël