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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 21:13

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                                            LA DANSE DES MOTOS 600 HONDA

 

            Venu sur le site pour une autre raison : la recherche de nouveaux clichés pour argumenter mes  blogs de trains et  de poésies en tous genres, j’entendis au loin un bruit qui m’est familler celui de moteurs de motos. Vroum ! Vroum ! Je m’approchais instinctivement vers la provenance des bruits. Sur ce grand parking délaissé déboulaient de belles machines : des 600 HONDA. Evoluant sur la piste de danse qu’est le macadam, accompagnés par la symphonie dégagée par la régularité du bruit des pistons glissant dans leurs chemises, roulant tantôt sur la roue arrière, freinant et avançant tantôt sur la roue avant, positionnés debout sur la selle et sur le garde boue, en guise de bienvenue, ouvrant le bal les motards me firent une danse majestueuse prenant  leurs montures pour des princesses.  A la vue de mon appareil photos me prenant à témoin pour participer à leurs démonstrations ils me démontrèrent à tour de rôle leur adresse à manier leurs petits monstres. Quelle grâce! Quelle élégance! Quelle jeunesse! Et surtout quel accueil ! Merci les gars.

      Joel

LA DANSE DES MOTOS

 

Visiter le rail route était mon projet.

Aujourd’hui décidé j’accompli mon souhait.

En arrivant qu’elle fût ma surprise,

La vision de l’endroit devait m’être une méprise.

De ce lieu insolite envahi de genets,

Des échappements de moteurs pétaradaient.

Pensant retrouver des activités prospères,

Cette désolation, ces ruines me choquèrent.

Sur l’aire de manutention fait d’enrobé,

Des motards paradaient pour bien se défouler.

Sur le macadam les Honda 600 s’élancent,

Accélérant, freinant sur le parking immense.

Tournoyant, virevoltant, s’amusant en fous,

Les jeunes s’éclataient dansant sur une roue.

Ces belles montures me semblent si légères

Menées entre les mains de leurs propriétaires.

Comme de jolis papillons de couleurs,

De leur spectacle ces gais lurons n’ont pas peur.

Venant à mes coté arrêtant sa bécane,

Retirant son casque un jeune homme ricane.

Revoyant ainsi une vieille connaissance

Dont je remerciais pour son fameux pas de danse.

Profitez au mieux de ce coin oublié,

Nul ne sait ce que deviendra sa destinée.

 

Joël

 

 

 

                                                                                                                     

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 21:10


                                         
AU COURS D’UNE PROMENADE

 

          Ce week-end me promenant au bord des voies à la recherche de clichés et de sujets afin d’alimenter mes blogs, par hasard j’ai découvert ces animaux : un poney et une belle pouliche. La jeune fille d’une vingtaine d’années qui prenait soin de ses amis m’a permis de prendre quelques clichés et vidéos. Passionnée de chevaux  depuis ses 11 ans elle s’est lancée dans le métier afin d’être le plus près de ces animaux. Pour la remercier d’avoir compris le sens de ma visite je vais vous présenter le peu de ce que j’ai copié et monté. 

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AU COURS D’UNE PROMENADE

 

Tout en flânant le long de cette voie ferrée,

En cherchant à collectionner quelques clichés,

De vaches intéressées de voir les trains qui passent,
Scènes les plus connues de nos livres de classe,

Près du chemin mon attention fut attirée

Par un hangar métallique couleur bleutée,

D’où ma curiosité cette tendre complice

Me fit me rapprocher sans prêter préjudice

Au calme des animaux hôtes de ces lieux :

Poney et jument grise, bêtes du bon dieu.

Dans cet enclos une présence féminine,

Une jeunesse gracieuse à la taille fine

Avec grand plaisir appela ses protégés,

Tendant la nourriture pour les appâter.

Lentement dans leurs belles tenues de parade,

A pas pesants profitant de la promenade,

Confiants les chevaux défilent sur le carré,

Prenant la pose, se laissant photographier.

A défaut de découvrir des vaches qui paissent,

Si mes clichés vous plaisent, j’en serais fort aise.

Que pensent les animaux de voir un TGV ?

Je vous laisserais le soin de le deviner.

 

Joël

 



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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 20:58




Quand les blocs sont trop gros pour être chargés dans le dumper, si on ne veut pas les laisser de coté pour les casser au brise blocs,  la solution la moins onéreuse consiste à les casser avec une boule d'acier d'un poids d'environ de 2,7 tonnes .

 

 JOUONS À LA BOULE

 

Souvent en carrière après un tir de mine,

Il arrive que cette roche vous domine.

La veine suivant le sens dont le mineur prend,

Peut fausser le résultat cela se comprend.

Dans les camions les chargements pour les parfaire,

Le chauffeur de pelle joue de la cuillère.

Dites quelle drôle d’idée me direz vous,

Dans votre milieu sont ils toujours aussi fous.

Ne pouvant déplacer tous ces gros blocs énormes,

Dont le dumper doit stocker sur la plate forme,

Chacun d’entre nous doit se faire une raison,

Pour avancer trouvons donc une solution.

Avec son godet la pelle charge une boule,

Bien sûr pas pour jouer à la pétanque roule,

Levant ce grand bras à une certaine hauteur,

Lâchant ce rond d’acier qui par l’apesanteur

Et son poids en cent éclats brise cette pierre,

Sous le puissant choc elle se rompt sans manière.

En journée cette action plusieurs fois répétées

Nos durs minéraux ne peuvent plus résister.

Pour exploiter le lâcher de boule précède,

La rotation de nos remorques se succèdent.

Dans notre métier souvent le temps est compté,

Le tout est de bien savoir nous organiser.

 

Joël

 



Après plusieurs reprises les blocs finissent par éclater. Ici une semi remorque se fait charger en remblais.



 Les parois nous présentent un jeu de couleurs d'ocres et de bruns. Le brun est la couleur du manganèse qui noircit au contact de l'air. Afin d'évacuer l'eau de la fosse d'exploitation une pompe est mise en service cela sert à la distribution en eau des installations.
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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 20:52
 


                               




Le matin nous donne des couleurs très variées passant du jaune jusqu'à nous ramener dans les mauves.   


                                         L’ASTRE AMOUREUX

 

A l’horizon une douce lueur scintille,

Paresseuse disparaît puis lentement brille.

Mal réveillé pensant à sa nuit agitée

L’astre solaire voit ses rayons s’étirer.

Sur notre terre la nature se réveille,

Les bois, les campagnes se ravivent à merveille.

Mais ce matin le firmament de ces couleurs

D’un rouge sang foncé à vous donner la peur,

Semble contrarié par cette humeur taciturne.

En voulant au soleil pour ses sorties nocturnes.

Amoureux d’une étoile cela se comprend,

Majesté attrapa une rage de dent.

Au levant de leur peindre cette couleur triste,

Tous émus les hommes comprirent mieux l’artiste.

L’astre promit au ciel d’être moins amoureux,

A l’avenir les nuits il fermerait les yeux.

 

Joël







Ces jours ci au dessus de la carrière j'ai la chance de découvrir chaque matin un tel spectacle. Je ne peux m'empêcher d'immobiliser  mon engin quelques secondes et de photographier pour vous faire partager mon plaisir.






                                                                                       BRETAGNE






 
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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 20:40

Pour ma fille

SECHONS NOS LARMES

 

Aujourd’hui est un de ces jours que l’on méprise,

En deuil ton âme meurtrie se plaint constamment.

A pas pesants entrant dans cette belle église,

Emue ton regard fuit le monde des vivants.

 

Ta petite main froide en serrant la mienne,

Cherchant ma chaleur t’apporte du réconfort.

Que c’est dur de sentir un gentil cœur qui saigne,

Quand sonnent ses dix ans pour côtoyer la mort.

 

Ton chagrin devenant vraiment inconsolable,

D’amour mon bras s’enroule autour de ton cou.

En connaissant ton grand malheur insurmontable,

Ma tendresse caresse tes cheveux si doux.

 

Cette cérémonie nous semble interminable,

Chacun laissant montrer sa vive émotion.

Les enfants chéris du défunt restent admirables,

Réservés lors de cette pieuse communion.

 

En pleines rangées de longs cortèges se forment,

Et sur le cercueil donnent leur dernier adieu.

Proches, amis, voisins, la liste défile énorme,

Comportant tous les ages, des jeunes aux plus vieux.

 

Apercevant de très anciennes connaissances,

Visage baissé dissimulant ma tristesse,

De ma gorge s’entendent quelques résonances

De sanglots hachés dévoilant ma faiblesse.

 

Sur ma joue effleura le velours d’un mouchoir

Essuyant une douce larme libertine,

Très tendrement tu épongeais mon désespoir.

Tout contre moi ta tête s’est posée câline

.

Voyant ta robustesse je me sens piteux,

Reprenant le dessus sur moi en me disant :

- Je ne pleure pas, je transpire des yeux !

Pour ton aide précieuse merci mon enfant.

 

Joël


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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 20:32

Pour toi mon amour

LE BAISER    

 

Tous les contes n’existent pas que dans les livres,

Autour de soi les gens peuvent les vivre.

Pour ma fille cela se raconte à ma façon,

Quelques soirs en les recopiant à la maison.

 

Suite à un courrier deux êtres se rencontrèrent,

En se revoyant ainsi leurs deux cœurs cognèrent.

La belle toute éprise d’un homme charmant,

Fit sa courre près de la chapelle aux enfants.

Assis sur un banc en dominant la ville,

Tout en se racontant des histoires subtiles,

Faisant connaissance, parlant de tout et de rien,

Parlant de leurs beaux projets et surtout des siens.

A dix huit ans c’est tôt de rêver de mariage

Sans avoir profité de la vie à son age.

Sur le viaduc se succédèrent quelques trains,

Emmenant loin des amants aux esprits chagrins.

De parler de ces voyages tous deux hésitèrent,

Car cette peur de vivre très loin les gagnèrent.

En passant aux bons sujets qui rendent nerveux,

Se connaissant si peu, lui se sentit trop vieux.

De rester comme amis le galant le désire,

De la différence d’age il voit au pire.

Malgré les exclamations les protestations,

Cet homme  semblait rester sur sa décision.

Des beaux yeux de la belle des larmes coulèrent,

Blessée par la morsure et surtout la colère,

La princesse déçue au cœur tout meurtri,

En ville par la venelle redescendit.

Réfléchissant soudainement pris de regret,

Prenant son cou le prince galant l’embrassait.

 

Sous l’arche de ce pont une pancarte est mise,

Si vous y alliez n’inscrivez pas de bêtises.

Fermez vos yeux ce qui est inscrit vous verrez :

Sous ce pont, ici gît le plus beau des baisers.

  Joel





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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 18:52

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                                   Sur le cabanon                                              sur l'avancée contenant la crèche

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                                            Vue générale

ILLUMINATIONS

 

Tout doucement la décoration se prépare,

Perdus dans leurs rêves les esprits s’égarent.

L’un après l’autre les cordons sont révisés,

Les belles ampoules doivent toutes fonctionner.

L’enfant aux cheveux bouclés, à la tête blonde,

Tout excité s’envole vers un autre monde.

Ses jambes trottinent puis ses mains touchent à tout,

En travaillant vite il veut agir partout.

Dans le ciel lentement la pleine nuit approche,

Anxieux de son beau plaisir le gamin s’accroche.

Les essais nocturnes vont pouvoir commencer,

Les guirlandes la magie les a allumées.

Mais par défaut un coin reste dans la pénombre,

Cœur battant le mioche accoure vers l’endroit sombre.

-Ce n’est qu’une fausse alerte ! s’écrie fort le grand.

- Juste un oubli de raccorder un branchement.

Ensemble le jardin, la maison s’illuminent,

Se voient étoiles, Père Noël en bottines.

Tout heureux exprimant sa joie le chérubin

Se blottit tendrement dans les bras de son cousin.

 

Joël



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                               La maison et la crèche                    Le cabanon et le pont                                                           

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                                                                                                                     Sur le puits

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illuminations montées par les garçons

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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 21:02

 

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Comme voulant éteindre un brasier les tapis s'élèvent vers les cieux Ce n'est pas une carrière incendiée mais bien un lever de soleil de Mar

EMBRASEMENT

 

Comme tous les froids matin le portail s’ouvrait,

La carrière son doux silence nous l’offrait.

En représentant un décor spectaculaire,

Peinture d’ombres chinoises extraordinaires.

Le ciel embrasé attira notre attention,

Un feu ardent sévissait dans l’exploitation.

Tout en s’attendant au plus mal sans rien comprendre,

Les convoyeurs tendaient les bras pour se défendre.

En présentant leurs passerelles aux ouvriers,

Les invitaient à éteindre ce vif brasier.

Admirant ce tableau les chauffeurs s’occupèrent,

De ces lueurs écarlates laissèrent faire.

Lentement frileux le firmament se leva.

Les longs tapis trop naïfs ne comprirent pas.

Restant figés comme de grandes sauterelles,

En espérant que les humains s’approchent d’elles.

Cette simple histoire vous ne la croirez pas,

Elle est pour ma fille de la part de son papa.

Pendant son sommeil lors de cette nuit trop fraîche,

Le soleil attrapa une quinte de toux sèche.

Demandant à la lune son beau cache nez,

Celle-ci a refusé de le lui prêter.

Alors le levant cracha ivre de colère.

De ce comportement la lune n’approuva guère.

Passant l’écharpe autour du cou elle serra.

Bien étranglée la boule de feu toussota.

Sa vapeur teinta les nuages qui passèrent,

Poussés par le vent dans les cieux ils reflétèrent.

Laissant à ce spectacle toute sa beauté

Que toutes les âmes rêvent de regarder.

Souvent à la naissance du jour par conscience,

De cette brève dispute l’astre repense,

S’éclate, pouffe de rire comme un bouffon

En développant une couleur vermillon.

Chacun d’entre nous racontera son histoire,

Mais je sais que ma fille fera semblant d’y croire.

Ces lever de jours paraissent tellement beaux

Qu’ils me poussent à prendre des photos.

 

Joël


 

 

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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 17:35



                             Pongo un joli labrador mâle.

                        L’AMOUR DES CHIENS

 

          Ta couleur crème fait ressortir tous tes noirs.

Mon joli labrador tu as gardé espoir,

De trouver enfin une charmante maîtresse

Qui te câlinera de toutes ses caresses.

Très bien protégé raconte nous ton histoire.

Nombre de gens voudraient connaître tes déboires.

Depuis plusieurs jours attaché à un poteau,

Tout abandonné sans nourriture et sans eau,

Sous un très mauvais temps cinglant de ses froidures,

Les passants ne s’occupèrent de tes blessures.

Tu habitais là aux Animaux Maltraités,

Cette personne de toi eut vraiment pitié.

Pour te sauver les recherches s’organisèrent,

Auprès de la protection, du vétérinaire.

Acceptant que tu gagnes ce nouveau foyer.

De nombreux soins et de l’amour te relevèrent

Ta grande peur, ta vraie soumission s’en allèrent.

Mon amie avec sa passion pour les bestiaux,

Avec son cœur t’a offert le plus beau cadeau.

En pensant à tous ces maîtres qui maltraitent,

Afin de pouvoir nous les rendre plus honnêtes,

On devrait les tenir dans le froid, sans pitence,

Mais nous serions condamnés pour non assistance.

Qu’il est ingrat ce monde dans lequel nous vivons.

De prendre une bête cela donne une leçon.

 

Joël

 

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6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 22:12

 




CARPE AMOUR, MON JOYAU

 

Dans certains moments pour me retrouver tranquille

Pour m’évader du stress, du bruit je me défile.

Comme poussé vers mon univers accueillant,

Mon paradis m’attire comme un vrai aimant.

Lentement dans ce lieu se laisse errer mon âme,

Profitant de la couleur des fleurs et de leurs charmes.

Du plan d’eau à pas de velours me rapprochant,

A la rambarde du ponton en me hissant,

Mes gestes familiers deviennent automatiques,

Mes yeux inspectent cet endroit romantique.

Les risées sous le soleil et l’action du vent

Reflètent de mille éclats comme des diamants.

Cachée sous les nénuphars une ombre se glisse

Grosse tâche assombrie de couleurs noires et grises.

Silencieusement remontant à la surface,

Se présente notre majesté avec grâce,

Qui n’est autre que la carpe amour mon joyau,

De mes poissons en grandeur c’est lui le plus beau.

Silencieux ne bougeant point de mon promontoire

Mon coeur bat fort d’émotion le fait de la voire.

Voulant profiter du soleil qui la chauffait

Le haut de son dos brille d’un reflet violet.

Tout lentement se déplace mon herbivore,

Mâchouillant les brins d’herbes qui lui restent encore.

Profitant de ce spectacle d’une telle beauté

Je me dis que j’ai le loisir d’en profiter.

Bon nombre d’amateurs voudraient bien admettre

D’avoir cette chance il voudrait la connaître.

 

Joël

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