Viens voir la mer
Amie toi qui vit là bas au milieu des terres,
Toi qui ne peux venir découvrir cette mer,
Imagine pour un instant ferme tes beaux yeux,
Survolons à deux cet univers prodigieux.
Accroche toi très solidement à mon cou,
Déployant leurs ailes les oiseaux bien jaloux,
Essaieront sûrement de nous dépasser,
Jouant avec les courants d’air dans leurs vols planés.
Tout au large écoute les vagues bien formées
Qui venant s’écraser sur les puissants rochers,
Leurs offriront un nouvel habit de saison,
Un bel habit en plumes ou laine de mouton.
Arrêtons nous sur le surplomb d’une falaise.
L’océan dont l’immensité met mal à l’aise,
S’étendant à perte de vue vers l’horizon,
Nous Invite à l’aventure et aux grands frissons.
Dans son va et vient incessant léchant la plage
En se plaignant la mer remue les coquillages,
Anciennes légendes de ces âmes noyées
Dont leurs ossements roulent pour l’éternité.
Ecoute siffler les vents jouant dans les mats
Rappelant les vieux marins dont le cœur bat,
Et dont les yeux envieux rivés sur le grand large
Rêvent de pêches lointaines et de longs voyages.
Observe bien à l’abri dans nos petits ports
Sur les voiliers ces plaisanciers ranger à bord,
Le matériel et les vivres de quelques jours
Pour partager avec l’océan leur amour.
De ce survol de ce passage merveilleux,
Garde le souvenir de la brillance bleue,
Miroitement du soleil dont la nuit achève,
Disant : - de me voir que s’accomplissent tes rêves !
Joel