Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 01:39
Copie-de-DSCF0586.JPGCopie-de-DSCF0582.JPGCopie-de-DSCF0585.JPGCopie-de-DSCF0590.JPG

                    
                 QUEL SILENCE !

 

                         La journée de travail a été rude. Quelle poussière ! Quelle chaleur ! Quel abrutissement ! Que de secousses ! Abasourdi par le bruit du moteur de mon engin, quand celui-ci  s’arrête je me sents tout étourdi par le silence du site d’exploitation. De suite à peine arrivé à la maison, j’évite toute effusion de câlins, de cris de joie, de débordements de tendresse, du bruit des petites disputes afin d’accaparer mon attention par mes filles. Personne en vue ! Pas de portes qui s’ouvrent ! Furtivement je me glisse vers le fond du jardin, autour du bassin, pour essayer de décanter un peu. Ouf, ma journée est bien finie !

                           Je me rends sur le ponton garni de jardinières  mauves de pétunias,  rosées et rougies de géraniums, et blanchi en haut de chaque coté de suspensions de bégonias. De mon promontoire je peux admirer mon petit paradis. Le silence règne ! Que c’est beau ! Quel changement par rapport aux falaises dégarnies, aux cailloux difformes éclatés salis de coulées de rouille de manganèse, à ces poussières qui virevoltent sans cesse autour des installations, à ce bruitage de cribles qui dansent dans la carrière. Ici à part les piaillement des oiseaux qui se querellent dans les haies, qui chantent leur mélodie pour appeler les femelles pour nourrir les petits, seuls les bruits des pompes constamment en route giclant l’eau en un éventail de gouttelettes scintillantes comme des perles de rosée, ainsi que le clapotis des cascades bordées de cailloux de silex blanc qui ruissellent leur liquide sur la surface du plan d’eau, se font entendre.

                            Au bout de quelques minutes, apaisé, requinqué, profitant de ces nouveaux éléments, de mon petit domaine, je rentre dans la maison retrouver les miens qui ont vite fait de me sauter dans les bras  pour ne plus me quitter jusqu’au coucher.          JOEL

 

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 01:24

  des-yeux-etoiles-by-BiBiWoRlD-1-.jpg

J'AURAIS VOULU ETRE

 

 

Dans ma vie j’aurais bien voulu être un artiste,

Et  pouvoir jouer avec mes belles couleurs,

Pour te rendre très heureuse quand tu es triste,

Avec tous mes pastels j’embellirais ton cœur.

 

Dans ma vie j’aurais voulu être un jardinier,

Afin de pouvoir t’offrir toutes les saisons,

Et toutes tes merveilleuses fleurs préférées,

Afin d’égayer, de parfumer ta maison. 

 

Dans ma vie j’aurais bien voulu être poète,

Afin de pouvoir t’écrire comme un vieux fou,

Tous mes plus beaux vers qui me trottent dans la tête,

Aux paroles si sensibles, aux beaux mots si doux.

 

Dans ma vie j’aurais voulu être cosmonaute,

Afin de pouvoir te rapprocher ces étoiles,

En les gardant au ciel accrochées par des voiles,

Tu pourrais les voir et les admirer sans faute.

 

Dans ma vie j’aurais voulu être un magicien,

Pour pouvoir te faire de ces tours magnifiques,

Puis de tout te transformer en un tour de mains,

Et de te voir voyager dans le féerique.

 

Hélas je suis né ni artiste ni poète,

En écrivant ce qui se passe dans ma tête,

Accomplissant tous les ans un rêve d’enfant,

Je suis un homme modeste tout simplement.

 

     JOEL

 

 

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 01:18

ph-chm-travtrai-1-.jpg

                                      LE TRAVAILLEUR                

                        Han ! L’homme travaille sous ce soleil de plomb,
 
                        La pioche s’abat sur ce sol dur de béton.
                        Lourdement en cadences les coups sont portés,
                        Cailloux après cailloux la tranchée s’est tracée.

 

Han ! Sous les gros efforts tous les muscles se tendent,

Sous chaque coup les pierres bien frappées se fendent.

Le torse nu humide de transpiration,

Le fait vraiment ressembler au vrai Apollon.

 

Han ! D’un revers de bras il s’éponge le front,

Prends la bouteille que lui tend son compagnon.

En rassemblant ses forces il se met au labeur,

En cachant aux autres ses peines et ses douleurs.

 

Han ! Allons donnons les dernières pelletées,

Avant de partir il faudra tout déblayer.

C’est l’heure le soleil va bientôt se coucher,

L’homme a gagné durement sa longue journée.

 

                                 Joël

 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 01:14


                                  PRINCESSE

 

Ce beau mot se prononce avec délicatesse,

En représentant à mes yeux la gentillesse.

Tout cet amour, toute l’amitié, la jeunesse.

Mon cœur vibre tant quand je prononce Princesse.

 

Cela ne fait pas longtemps que je te connais.

Dans tous tes mots j’ai découvert ce que je sais.

Tout autour de toi ta simplicité rayonne,

Au dessus je voudrais déposer ta couronne.

 

Prouvant que l’amitié ne compte pas les ans,

Par bonté tu me redonnes mon cœur d’enfant.

En rêvant d’être un moment un prince charmant,

Tu es pour moi comme la belle au bois dormant.

 

Joël

 

 

                                                          

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 01:01
Copie-de-Photo-train-059.jpgCopie-de-Photo-train-067.jpgCopie-de-DSCF0612.JPGCopie-de-DSCF0622.JPG

   




                                     
                                                
                                                      
LE RESEAU FERROVIAIRE

 

 

                        Mon cœur bat, tranquillement je m’approche du cabanon. J’interpelle mon fils qui s’occupe à l’intérieur. « JOHAN je vais entrer ! ». Travaillant à l’intérieur, placé derrière la porte je ne voudrais pas qu’il commette une erreur. Plaçant méticuleusement les sujets sur le réseau, la moindre erreur peut nous coûter quelques heures de labeur de détruites cela nous est déjà arrive par le passé. Alors méfiance, prenons nos précautions.

                         Derrière la porte JOHAN colle des personnages peints au niveau de la carrière que l’on voit au fond sur la première photo. A l’échelle ho imaginez une personne réduite 87 fois et vous verrez ce que cela représente, ce n’est pas bien grand à peu près 1,7 cm. Devant on appercoit le silo de  déchargement  de l’usine à béton qui  se dresse près du silo de déchargement de pierres cassées de la carrière. Plus loin le hall de déchargement des marchandises reçoit les colis ravitaillés par les trains. A droite remarquez le petit château d’eau près des bureaux, petite construction personnelle de mon fils.

                         De l’autre coté de la porte se trouve le grand dépôt des locos avec sa rotonde,

rotonde jouef bien sur avec son pont tournant. Les convois arrivent en gare de terminus. Les convois sont formés et les locos détachées partent en entretien où en petit atelier pour les petites réparations, où en rotonde pour les grosses réparations, bâtiments que l’on voit sur la photo du bas. Quand au TGV il repartira dans l’autre sens pour aller faire ses vérifications de routines, une fois celles-ci achevées il reprendra sa place sur la voie de départ pour partir à l’heure vers  sa destination.

                          C’est le temps des moissons, la presse est déjà en marche, après une petite pose nos ouvriers vont se mettrent à l’œuvre car le temps risque de se gâter. Il faudra se presser et peut être travailler la nuit. Sur la photo on appercoit d’autres champs qui sont en attente d’être fauchés.                                       JOEL

                    

 

 

                          

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 00:56

Copie-de-P7070447.JPG

Peinture à l'huile

                                         JUMENT ET SON POULAIN .2006

 

 

            Je ne suis pas artiste, depuis quelques années je barbouille sur toiles et sur ardoises  juste pour mon plaisir. J’adore toujours colorer ces têtes de chevaux mais pour les représenter ma plus grande difficulté réside dans la réalisation enchevêtrée de la crinière. Il ne faut surtout pas perdre le sens du  fil. Cette peinture ressort par la variété de ses ocres, j’ai trouvé un réel plaisir à la réaliser, il faut dire que l’amitié y a contribué. Et oui l’amitié peut comme l’amour donner des ailes ! Je pense que le résultat est passable, mais je voulais faire plaisir. Trouvant l’opportunité pour caser cette ardoise, je l’ai offerte à mon amie ROMANCE qui collectionne tous les objets, toutes les statuettes qui se reportent aux chevaux, un vrai hobby. Voila un objet de plus dans ta collection. Profites en il est pour toi.

                                                                                                                    joel

                                                                                                           
Partager cet article
Repost0
20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 00:30

CAUB8PYB.jpg      


LE BON CHOIX

 

 

J’ai fauté à présent il me faudra trimer,

Ma dette je l’ai payée pendant des années.

Arrivé agneau ils ont fait de moi un loup,

Pensant me renvoyer mais j’ai tenu le coup.

 

Tout derrière moi  en sentant une présence,

Machinalement j’accélère la cadence.

Surprenant mon trouble le chef aboie ses ordres,

Et devant les autres continue de me mordre.

 

Lourdement en l’air l'énorme masse se lève,

Se disant intérieurement « chut ou tu crèves ! »

Un très froid frisson me parcoure tout le corps,

Le fixant dans les yeux je le vois déjà mort.

 

La haine tu envahies lentement mes veines,

Dois-je ôter sa vie afin d'adoucir la mienne.

La haine écarte toi et passe ton chemin,

Car je ne veux pas devenir un assassin.

 

Nous nous sommes bien observés pendant longtemps,

Comprenant le message il est parti avant.

Sur le caillou  cette masse s’est abattue,

Sur les lèvres tous  les sourires sont revenus.

 

     JOEL

 

 

 

 

 




MORLAIX 
 

 

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2007 3 18 /07 /juillet /2007 22:07


Photo-014.jpgPhoto-016.jpgIMG-4914.JPGIMG-4920.JPG

 

 


 
                                                                       

                                                



LA PROMENADE

 

Aujourd’hui n’est point un jour très habituel,

Tous les deux nous voulons profiter du soleil.

Ma fille, toute heureuse tu me donnes la main,

Afin de découvrir ensemble les chemins.

 

Majestueux, volant la haut avec le vent,

Pour nous saluer plane, crie un goéland.

Coquine la mer se brise sur les rochers,

Jouant avec nous deux pour mieux nous asperger.

 

Sur les dunes tu coures joyeuse et très fière,

Te cachant dans les vestiges de cette guerre.

Criant, escaladant, l’air t’a bien fatiguée,

Assis sur le sable fin je t’ai câlinée

 

Dans un grand champ rencontrant un très beau cheval,

Pris en affection tu caressas son poitrail.

En prenant de nombreuses poses au bord de l’eau

Et jouant à la star je t’ai prise en photos.

 

Nonchalante et  en  traînant plusieurs fois le pas,

Tu apprécias les épaules de ton papa.

N’en pouvant plus et rompue par nos aventures,

Au retour tu as dormi dans notre voiture.

 

JOEL


 


noel---anniv-vero-058.jpg

 IMG-4906.JPG

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 21:04

Copie-de-CAI7GT0R.jpg

                                                                    

LES MOTS 

 

  Pour toi tous mes mots paraîtront toujours les mêmes

Quand je te parle, quand je t'écris un poème.

Certains ont un vrai goût exquis, un goût de miel

Quand mes mots je les prononce à ton oreille.

 

Mon amour, mon amie sont des mots très charmants,

En moi font vibrer mon cœur car je les ressens.

Les utilisant par oral ou par écrits,

Pour toi ces phrases ressemblent de la poésie.

 

Mes mots peuvent aussi te charmer ou te blesser,

Mal interprété nous pouvons nous disputer.

Entre nous la fatigue n’est point étrangère,

Car elle peut nous pousser aux conflits cette guerrière.

 

Mais tout s’arrange quand je reste près de toi,

J’adore entendre le son de ta douce voix.

Point besoin de ces mots quand nous sommes amoureux,

Des phrases écrites se lisent au fond de nos yeux

 

Ma timidité m’empêche de bien parler,

Dire je t’aime, que je t’aie toujours aimée.

Tiens au fait ces mots je viens de les prononcer,

A ton oreille saurais- je les répéter.

 

                                                  JOEL

 

 

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 20:41
Copie-de-Photo-train-013.jpgCopie-de-Photo-train-008.jpgCopie-de-Photo-train-085.jpgCopie-de-Photo-train-114.jpg

 

                              

 
                                                                LA COUPE DE BOIS

               
                L’extension de la carrière s’achève, il faut couper et déblayer les derniers arbres afin que les engins puissent intervenir. Les bûcherons sont déjà sur le lieu du travail prêts  à accrocher les grumes pour les diriger vers la scierie où  le chef attend impatiemment  l'arrivage pour parer à une commande de dernière minute.

               Tout près dans le jardin de la fermette, le propriétaire des lieux s’active pour préparer l’hiver et contrer le grand froid. Les rondins débités sont rangés dans un coin près du potager. Qu’il doit faire chaud dans la serre. Le travail n’empêche pas l’autorail panoramique  de klaxonner en signe de salut au jardinier qui sème ses légumes.

               L’automne entame ses couleurs de rouille dans ce paysage méditerranéen. Quelle belle palette de couleurs. Sous cette chaleur les séquoias géants dominant le hameau,  d’où les façades des maisons blanchies  reflètent sous les rayons ardents de cet fin de saison, s’élèvent vers le bleuté de ces montagnes. Quelle belle image de carte postale !               Joel
                                                                           

Partager cet article
Repost0