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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 19:28

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PEINTURE A L'HUILE

                               Comme promis à une certaine personne sur le web, j'ai ressorti une ancienne toile que j'avais réalisé pour un congrés sur l'alcoolisme.  Cette peinture, placée en exposition les gens refroidis par la dureté du regard de l'homme passaient vite fait à l'oeuvre suivante. était ce l'oeuvre qui ne leur plaisait pas, avais je louppé mon sujet, était il mal réalisé, avais je vraiment mal utilisé mes couleurs?  Je pense que j'avais refroidi le coeur de certaines personnes mais personne n'a osé en parler. Souvent on peut se reconnaitre dans une peinture, dans un modèle.Si c'est le cas ce tableau je ne l'aurais pas réalisé pour rien. 
  J'avais 30 ans, moi  aussi je tirais souvent, trop souvent sur cette corde. Avant qu'elle ne casse définitivement j'ai fais le nécéssaire, ce fut le plus beau jour de ma
vie.              joel

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4 août 2007 6 04 /08 /août /2007 00:27

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FRUSTRATION

 

               Avant de commencer ce thème je voudrais juste signaler que mes intentions ne sont pas déplacées, mais que je voudrais juste mettre en garde les personnes qui abuseraient du thé vert pour maigrir.

 

               Tout doucement ta tête se pose gentiment sur mon oreiller. Amoureusement comme pour une invitation à une étreinte passionnée, ton bras avec insistance s’enroule autour de mon cou. Rapide comme un serpent qui chasse sa proie, ta jambe enlace la mienne fermement comme pour l’étouffer, la saisie, l’entraînant dans son élan en me forçant à écarter les cuisses. Essayant de me dégager, faisant mine de ne pas comprendre tes intentions et cherchant une porte de sortie, mon corps se retrouve bloqué de moitié sur le coté. Avec insistance tes désirs devenant plus virulents que ma demi retraite à la fuite ne marche pas, comprenant ton désir que tu recherchais, vu ta connaissance de mon comportement à te provoquer, je ne peux résister à tes pulsions. Ah faiblesse ! Tes lèvres pulpeuses courent sur mes joues rougies par le feu de tes braises, remontant sur mon front fiévreux jouant à suivre mes rides. Coquine respecte mon age ou je vais te montrer de quoi je suis capable !

 

                 Avec tendresse tes lèvres me forcent à ouvrir la bouche m’enfournant ta langue pour que nous partagions ensemble le tendre nectar comme la saveur d’un fruit juteux dont le résultat de la sécrétion de notre sève mélangée nous incite à nous unir. Pendant ce temps avec énergie ta main fivrole se déplace sur ma poitrine recherchant le velouté de ma toison. S’attardant sur mes tétons, les pinçant méchamment, les sensations reçues activent mes envies à poursuivre nos ébats. Respectueusement mon bras se glisse sous ta tête pour prendre appuie. Les bouts de mes doigts frôlent ta généreuse  poitrine s’étalant de chaque coté par la lourdeur de leur volume. Caressant la peau délicate, ô merveilles de la nature, mes phalanges contournent les courbures des globuleuses mamelles et fébrilement titillent les tétons qui jaillissent sous la rugosité de ma peau abîmée par le labeur journalier.

 

                    Au bout de quelques minutes, les préliminaires étant bien entamées, toute pressée de passer à l’acte  tu te positionnes à califourchon sur moi afin de pouvoir communier. Allongé sur le dos mon sexe ne se redresse plus. Horreur que se passe-t-il ? Ce serait bien la première fois ! Tu ne peux m’abandonner, il faut essayer autre chose. Maman excite moi, sers toi de tes atouts féminins, ne me laisse pas dans cette situation .Je me sens encore jeune, en pleine forme. Pourtant ces derniers jours mes envies s’estompaient mettant cela sur le compte de la fatigue, je ne mettais pas affolé. Mon cerveau lui passe commande, essaie de lui redonner vie, mais aucune activité ne se passe. Je me sens ridicule de cette situation. Non pas cela ! Pas à moi ! Cela doit marcher. Les fantasmes, oui penser à mes fantasmes. Ma chérie que vas-tu penser de moi ? Je ne sens plus mes envies d’homme, je ne peux plus m’affirmer en homme.  Le membre ramolli reste en position de repos. La mort dans l’âme après quelques tentatives de notre part, l’échec est au grand complet. Frustré les mots ne sortent plus, je me retourne de l’autre coté afin de ne pas te montrer ma honte, mon désarrois, n’écoutant plus tes paroles. Plongé dans mes songes le monde extérieur ne compte plus. C’est le drame le grand drame.

 

                  Réconfortante tu t’allonges près de moi, tu me câlines. Vexé de mon impuissance à prouver ma virilité, gêné  prétextant toutes les excuses possibles, me prenant à moi-même, recroquevillé je me renferme dans mon mutisme. Les pensées négatives me dominent, n’écoutant plus tes paroles apaisantes. Découragé, coléreux, énervé par cet échec, je me lève rapidement, enfile mes vêtements et sors seul dans la nuit fraîche. Me portera t’elle conseils ?

 

                   Marchant nonchalant, hagard, les yeux rivés sur le sol mes pensées se perdent dans mon obsession. Le drame de cette nuit me pourchasse, le monde s’écroule. Comment vivre sans cette sexualité ? J’en ai besoin, j’en ai toujours eu besoin, il faut que je m’exprime. Et si cela devenait définitif ! Impossible que cela m’arrive je ne l’ai pas décidé, pas maintenant. Plus de tabac, plus d’alcool, plus de sexe, ce serait trop injuste ! Seul, troublé je voudrais crier mon désespoir. Je voudrais demander de l’aide mais à qui ? Aux gens qui dorment, aux voitures qui passent, à cette nuit qui assombrit mes pensées, aux étoiles, la mienne vient justement de m’abandonner. Personne ne peut rien pour moi, je me sens seul, abandonné. Au bout d’un moment de solitude, ayant parcouru une bonne distance, je reviens au domicile conjugal où toi mon épouse, assise dans ton lit tu attends, craignant ma réaction dès mon retour.

 

                    Lentement je pénètre dans la chambre, me déshabille et me couche dans ce lit où ma place est restée encore tiède, laissée par mon dernier passage. J’entends tes pensées ; je connais ton silence, c’est à moi de parler, je suis fautif de ce départ imprévu et précipité. Au bout de quelques minutes nous coupons court à ce silence assommant. Me reprochant de t’avoir lâchement abandonnée, égoïstement ne pensant  qu’à mon problème personnel d’homme, tu me bouscules afin de m’ouvrir les yeux et de trouver les conséquences et les remèdes à  ma panne du moment. Me cajolant dans tes bras, mes larmes coulent. Essayant de les dissimuler, te gardant le plus longtemps possible blottie tout contre moi, tu as deviné mon chagrin. Caressant mes cheveux tu me laisses pleurer. Ces larmes me font du bien. D’avance tu sais que ma hargne à trouver une solution va me sauver de cette situation ridicule car ensemble nous avions gagné d’autres combats.

 

                           Au bout de quelques jours de cette épreuve je m’en suis bien sorti, arrêtant l’abus du thé vert lors du régime entrepris  pour maigrir, j’avais mal jugé les conséquences de cet abus. Mon fer étant brûlé le manque de stétostérone agissait sur ma sexualité. Cela il fallait le savoir. Après ce problème, attendant une guérison totale les relations dans notre couple sont restées tendues. Les jours ont passé, sans la complicité et l’amour de mon épouse, sans l’affection et le soutien de mes amies ma situation se serait aggravée. Maigrir c’est bien mais pas à n’importe quel prix. Depuis tout est redevenu normal, quelle frayeur, à présent je comprends mieux les couples qui vivent un problème sexuel. Si cela pouvait servir à quelqu’un d’entre vous je serais heureux. La discution et l’amour d’une femme sont les plus grands remèdes. Mais dans la plupart des cas il faut quand même con

                                                     JOEL






     







                                    

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4 août 2007 6 04 /08 /août /2007 00:24

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MEMOIRES OUBLIEES

 

  Un soir d’un mois d’avril où le vent du grand large

Raconta cette histoire d’un triste naufrage,

Survenu un jour à un sinistre équipage,

Pendant qu'une tempête soufflait sur nos plages.

 

Bien partis en bordée dans les cafés du port,

Ils voulurent tous les deux remonter à bord

D’un petit bateau amarré à un corps mort.

Une vague plus violente les balaya.

Ils chavirèrent à quelques cent mètres de là

Et vite tombèrent à l’eau dans un grand fracas.

Remontant vivant à la surface de l’eau,

Un des hommes tira le funeste fardeau,

Le corps sans vie accroché au petit bateau.

De peur le rescapé implora le seigneur

De lui préserver la vie pour des fins meilleures,

Et qu’à l’avenir il se mettrait au labeur.

Son dieu lui accorda une nouvelle chance,

Dit à son oreille ses doux mots de confiance :

«  Pour revivre je te redonne la lumière,

Alors pour toi c'est fini le vin et la bière

Ou bien ta vie sera une vie de misère. »

 

Le temps passa les paroles furent oubliées.

Souvenirs très morbides alcoolisme avancé,

Excuses faciles et les amours impossibles,

Avenir trop compromis promesses fébriles,

Comment peut-on revivre avec ces choses là !

Qui peut redonner sa confiance à ce gars là !

Rapide la descente aux enfers commença.

Les pénitences et les brimades pleuvèrent.

Sa fiancée et ses chers amis le quittèrent.

Vidé au bout du rouleau il se réveilla

Dans une chambre blanche d’hôpital la bas.

 

Après tant d’années il se mit tant à pleurer.

Les larmes de son corps se mirent bien à couler

Et lavèrent le caca dans ses yeux bleutés.

Retrouvant l’espoir il se mit à militer.    

 
JOEL

 

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                                              NUIT  DE CAUCHEMAR

 

              Allongé dans mon lit, j’essaie de dormir. Le sommeil ne venant plus mon corps tourne et vire. Ma conscience m’appelle et me demande « qu’as tu fait cette nuit là ? ». Evitant de penser à la question je me tourne de l’autre coté. Ma femme dort, ses ronflements ne me gênent même pas, dans cette nuit trop calme elle parle toute seule de temps en temps troublée par ses rêves. Dans ses rêves elle part de plus belle, au moins elle n’a pas besoin de compter les moutons !

 

              Dans ma tête les images défilent, je voudrais arrêter le film le temps de m’enfoncer au pays des songes. Mais je n’y arrive pas, mon idée fixe me poursuit, me persécute. Je voudrais à tout jamais la chasser, mais elle s’accroche, alors j’essaie de penser de toutes mes forces à autre chose mais elle résiste, elle s’accroche. Comment faire ? Instinctivement je place l’oreiller au dessus de ma tête comme si je voulais empêcher les images d’y pénétrer. Le résultat est négatif le sommeil n’est point au rendez vous. Ah ! Ces images toujours ces images. Je voudrais tant revenir en arrière  pour essayer de les analyser mais je n’y parviens pas tout à fait, une partie des pièces du puzzle manque.

 

              Qu’ai-je pu faire cette nuit là ? Une nuit de ténèbres m’envahissait me paraissant aussi noire que mon âme. Tout paraissait sombre, noir à l’intérieur de moi, noir à l’extérieur dans cette nuit de cauchemar. La nuit du jugement sonne pour moi, ma conscience me tient éveillé, elle veut savoir. Elle me secoue, intérieurement je crie «  au secours ! A l’aide ! Dieu pitié ! ». Je me débats devant cet inquisiteur surpuissant, mais une force intérieure me plonge dans les flots d’une mer déchaînée, d’une mer furieuse, dans une mer que l’on n’a pas su respecter, que l’on n’a pas pris au sérieux. Inconscience humaine ! Erreur fatale ! Tu vas passer de vie à trépas. Comme pour me punir, la masse déchaînée de l’océan redouble de force, énorme se gonfle de colère et dans un fracas assourdissant s’abat sans aucune réserve sur mon corps qui sombre de nouveau dans le liquide glacé de cette nuit d’avril. Sans cesse  et sans cesse redouble ses efforts dans le but de m’entendre crier grâce au  Seigneur,  pour expier toutes les fautes passées, tous les mauvais comportements de ma vie antérieure, afin d’effacer toutes les promesses données et non tenues.

 

              Le liquide me renverse, m’envahit, en veut à ma vie. Je ne veux pas mourir de cette façon ! Non ! Pas étouffé ! Pas noyé !  Je veux vivre. Le temps me parait une éternité, j’implore Dieu de  prendre ma vie à la place de celle de mon copain. Le Tout Puissant ne me répond pas. Pas une voix, pas un signe ; je pleurais de rage, de désespoir, je criais à qui pourrait m’entendre. Je buvais sans arrêt cette eau salée, les vagues passaient par-dessus nous, sans arrêt, sans aucune fin. Mon esprit entrait en ébullition, pensant à l’idiotie que je venais de commettre, aux conséquences que produirait ce naufrage, à nos familles, à ces enfants. J’ai braillé pour que de la cote on m’entende, j’ai nagé contre cette eau  furieuse, froide, contre le courant qui nous déportait, contre le froid qui enquilosait de plus en plus mes membres, contre la mort qui me narguait par ces paquets de mer, par ces bourrasques puissantes. Je nageais et nageais sans arrêt pour ne pas sombrer  seul avec mon fardeau  perdu dans cette nuit. Oû me diriger, les lumières des cotes s’illuminaient tout autour de moi me donnant dans l’eau une autre vision des choses. Les secondes, les minutes, les heures me paraissaient une éternité. Ma vie était en sursis. Trop lâche pour mourir, trop lâche pour combattre mon problème d’alcool. Je choisissais de vivre et on verrait après.

 

               Les années ont passées, après le naufrage, après toutes ces bonnes promesses que je mettais faites et aux autres, promesses d’ivrogne jamais tenues, je sombrais toujours dans ma nuit de cauchemar, m’en servant de plus en plus comme excuse pour pouvoir continuer de boire.

 

              Cette nuit n’est point une nuit comme les autres, aujourd’hui  m’étant sorti de l’ombre, mettant sorti de mon alcoolisme, de tous ces déboires causés, de tous ces gâchis, pour faire prouver mon affection, mon amour, ma confiance à une amie je lui écrivais mon témoignage. Témoignage qui m’a profondément bouleversé, qui m’a remué jusqu’au plus profond de moi-même. Ma conscience me demande « qui es tu, qu’as-tu fait cette fameuse nuit d’avril ? » Je cherche dans mon film, j’essaie de comprendre. Ivres quand nous avions navigué avec l’annexe, naviguant au moteur, de peur de chavirer dans cette mer tourmentée, la peur au ventre connaissant mon embarcation mieux que mon collègue je me suis levé pour prendre les commandes. Une vague plus grande que les autres nous  chavira dans l’eau et cela a été le drame.

 

              Pourquoi me suis-je levé ? Me croyant comme toujours meilleur que les autres imbibé de ce breuvage, gonflé à bloc,  je me sentais sûr de ma personne ou était ce par la peur de voir ma dernière minute à vivre sur cette terre qui me rejetait, avec ces gens qui me haïssaient. Etant prévenu des dangers de naviguer dans cette furie, dans cet état, nous n’avions rien voulu entendre, inconsciemment comme quelqu’un qui prend son volant dans cet état d’ébriété, je suis devenu un assassin, involontairement mais un assassin quand même. Cette nuit je l’ai compris.

 

              Ne trouvant ce sommeil tant désiré, sur mes joues mes larmes se sont mises à couler, amères et salées. Je les ai laissées couler, que c’était bon de pleurer. Je suis un homme et sans honte je peux avouer que je me sentais bien de pleurer. Pendant de longues minutes, de longues heures je vidais une longue vie de débauche, je lavais toute la lâcheté de mes actes. Pour une fois je reconnaissais mes tords, ma responsabilité dans ce naufrage.

 

              C’est difficile de se l’admettre mais cela soulage.            

 

                                                          JOEL

 

 

             

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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 17:52

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                                         Ayant présenté un bon nombre d'articles dans ce blog, j'aurais voulu connaitre l'avis des gens qui suivent mon blog et de ce qui viennent par hasard jeter un oeil. Comme je l'ai dit depuis le début je ne suis ni artiste, ni poète et je n'ai aucune prétention. Ce que j'écris vient de mes appréciations, de mes témoignages, de mon vécu; j'essaie de m'exprimer le plus simplement possible pour tout le monde. Que dois je supprimer, que dois je éviter de faire, de dire,  d'écrire. N'ayant pas beaucoup de coms de la part des gens il est difficile de m'améliorer. Ces jours ci j'ai revu et  retravaillé certains thèmes, j'ai décri la réalisation de mes tableaux et  de mes peintures. je continuerais de revoir jusqu'au début mon blog.
                                          A présent aidéz moi, dois je arrêter ou doije continuer mon blog?        joel
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29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 21:25

    Papillon-1-.jpg
BOUTON DE ROSE 
 

Toujours brillant de ta jeunesse à peine éclose,

Pour moi te voir ressembler à un bouton de rose,

Le matin par cette belle journée d’été,

Poussé par ce grand désir de te câliner,

Je voudrais me transformer en cette rosée

Qui sur tes pétales se mettra à couler.

 

Poussée par ce vent très chaud prête à t’envoler,

Rêvant des plaisirs de l’amour,  de liberté,

Malheureux de te voir un beau jour t’en aller,

Pour pouvoir te garder je dois te ligoter,

Ce que fait l'araignée de sa toile tissée.

Te voir dans un cocon je serais rassuré.

 

Comme un papillon se posant sur cette fleur,

De mes ailes je réchaufferais ton grand cœur.

 

  Joel
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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 23:59

                         L’AGONIE DU CONCASSEUR

 

 

            Cloc ! Cloc ! Cloc ! Le concasseur s’étouffe, vite le convoyeur grimpe à toutes jambes les escaliers. Notre camarade saisit son tableau de commandes et comme sur un piano nous joue son air préféré. Il enfourna le brise bloc dans la bouche grande ouverte de l’installation qui râle, comme un dentiste cherchant un passage à travers ces aliments minéraux où l’on peut lire le menu : granite, durite. Mais rien ne se passe, le pic ne descendit pas plus bas. Les flexibles commencèrent à se percer giclant de l’hydraulique autour d’eux comme un excédent de salive.

 

             Cloc ! Cloc ! Cloc ! Devant l’inefficacité de la manœuvre, devant l’agonie de sa mère nourricière (le concasseur), celle qui l’a nourri pendant des mois, notre homme gesticule d’impuissance et de désespoir, dans des mouvements saccadés levant les bras au ciel comme si ce papillon bleu sans antenne (notre homme en tenue de travail) battait des ailes de défense face à un gros bourdon disproportionné qui présentait son dard pour l’attaquer (brise bloc positionné au dessus du concasseur). Devant la défaite il cria, hurla de colère, sans se contenir il se mit à sautiller sur place, bafouillant des injures dans son patois habituel. Devant cette danse yéyé, en entrant dans la cour, prenant ces gestes incompréhensibles pour des signes de bienvenue, ensemble les clients lui levèrent la main en signe de bonjour.

 

              « A…aide…fiston … »Prenant ces râles pour des appels de détresse, dans l’énervement le camarade frappa à grands coups de pieds et de poings dans la balustrade, ruminant de rage, sentant plus tard après les coups une douleur intérieur l’envahir. Comment faire du bouche à bouche à une telle béance. Menant la danse notre chef d’orchestre glissa une dent de godet accrochée par un câble d’acier en guise de cure dents, entre la mâchoire et le bloc qui ne voulait pas bouger. Irrité de la glotte le monstre d’acier toussa, des débris de pierres éclatèrent.

 

                Cr..Cra…Cracra…Sous les hoquets de la bielle, la masse enchevêtrée se souleva, la nounou repartit, craqua, mâcha, déféqua de gros morceaux de cailloux sur la bande de tapis. Imaginez ce qui se serait passé si en dessous tout se serait bloqué. Vue la taille de l’antre grand ouvert, bourré jusqu’en haut, imaginez un instant la taille de son derrière. Quel boulot !

                                                      JOEL

          

                                            

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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 02:19


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CES FAMEUSES SOIREES



                                  

 Souvent lors des rassemblements familiaux, professionnels, certaines personnes jappent de belles phrases toutes faites, ronflantes, souvent incompréhensibles. Pourtant ces phrases seraient comprises par tout le monde si elles étaient prononcées plus simplement et qui en fin de compte veulent dire la même chose.

           Il est vrai que devant les plus médiocres, les moins instruits, il faut bien montrer son rang, son instruction, sa promotion sociale. Au fond pourquoi avoir poussé ses études si ce n’est pour s’en servir. D’autres le font machinalement sans s’en rendre compte. L’habitude quoi.

            Lors des réceptions prenez un ton plus hautain, cela passe déjà mieux, cela donne un genre. Tenez votre verre avec votre petit doigt dirigé en l’air, prenez un air pincé comme si le chien du coin aurait confondu votre arrière train pour un steak, et le tour est joué. Vous changez de catégorie. Erreur de jugement. Le tout pensez vous est de prendre de la prestance .Alors surtout éviter de prononcer un mot. car d’après votre langage vous seriez découvert et évincé du groupe.

            Bien entendu devant les convives on ne vous demande pas de rejeter vos gaz intestinaux en public ; de jouer les spéologues avec les cavernes de vos naseaux ; de coller et de collectionner vos mickeys comme des papillons sur le veston de votre voisin, comme des imprimés sur la robe de votre voisine prétextant que c’est la nouvelle mode ; d’essuyer vos mains dans les nappes blanches étalées sur les tables ; d’uriner sur les plates bandes l’instrument à l’air et à la vue des invités. Soyons corrects et restons courtois. Pourtant ce genre de comportement, ces exactions se voient quand l’abus du tendre nectar agit et appauvrit les esprits. Esprit es tu là ? J’ai déconnecté depuis longtemps ! Restez simple ne veut pas dire devenir rustre. Gardons notre dignité en présentant une bonne tenue et un savoir vivre. C’est un minimum.

             Lors de ces fameuses rencontres souvent les « m’as tout vu », les « moi je connais tout » monopolisent la parole et celle-ci rayonne autour de leur centre d’intérêt pendant la soirée. Quand votre tour de parole arrive, il est déjà révolu vu que le sujet dérive immédiatement sur autre chose. .Vous n’avez donc plus votre mot à dire. Soit que votre opinion laisse de l’indifférence, soit qu’il faut de suite s’éloigner et se brosser les dents car votre haleine doit sentir mauvais.

              Esseulé, m’ennuyant, vidant mon esprit, complètement absent, je me retranche dans mon monde, dans une autre dimension, dans mes rêves ; faisant des projets, revoyant ma vie passée ; obsédé sur mes idées,  celles qui trottent constamment dans ma tête, celles qui bouleversent ma conscience.

               Perdu dans mes songes, je n’entends plus un bruit de l’extérieur. Arrivé dans mon monde la sensation de douceur existe. Tout parait très étrange comme si tout se déroulerait au ralentit. Je me sents bien. Je  n’ai ni froid, ni chaud. A l’extérieur tu me parles, tes lèvres remuent mais aucun son ne sort. Pourtant tu es là, tu me souris, c’est étrange je ne réagis même pas. Je voudrais te parler les sons restent coincés dans ma gorge,  alors comme si des somnifères agiraient lentement avant de me faire tomber dans un sommeil profond, je descends doucement dans les profondeurs de l’abbysse de mes rêves.

                Par bribes je reviens dans le monde des vivants .Une jeune femme me parle de BRICE de NICE ou de NICE de GLACE, de rupture, de poissons rouges ; je confonds tout ; pour moi c’est simple, BRICE a caché son steak haché et les pois sont rouges à NICE. Je n’ai pas cherché plus longtemps, pour moi c’était clair. La jeune femme s’est rendu auprès de ses amis et de temps en temps inquiète se retournait pour me regarder longuement faisant une drôle de tête, me laissant seul à ma rêverie.

                 Si chacun essayait de se mettre à la portée de l’autre, tout le monde y trouverait son compte mais cela ne se réalisera jamais car sur notre route dans la vie quotidienne nous aurons toujours affaire à ce genre de pédants. Ce qui nous laissera beaucoup d’autres soirées à rêver et encore rêver mais soyons quand même vigilants pour répondre lors de nos soirées. Redescendons de temps en temps sur notre bonne vieille terre.

 

                                                                JOEL

 

 

 

 

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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 13:55

 

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      CES SALES GUERRES

 

  Les terribles scènes passent devant mes yeux,

Trop tristement j’observe tous ces malheureux,

Où partout la sale guerre fait ses ravages,

En nous laissant tous ses charniers, tous ses carnages.

 

Dans ce monde pourquoi toute cette souffrance,

Et tout cela au nom de quoi, au nom de qui !

Qui peut se permettre de tirer une vie,

De briser toujours ces gamins dès leur enfance.

 

Pourquoi toute cette haine, cette misère,

La place est pour tout le monde sur cette terre.

Faisons un petit effort, serrons nous la main,

Et tout irait mieux si chacun mettrait du sien.

 

Donnons à tous le droit à la différence,

Mais tout cela s’apprend dès notre jeune enfance.

Déjà à nos plus jeunes parlons leurs de paix,

Et des jeux de guerre montrons leurs les méfaits.

  
 JOEL

 

 

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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 11:16

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                        DES PROMESSES, TOUJOURS DES PROMESSES.

            

              
                   Après une journée de travail éreintante qui s’est mal passée comme d’habitude, titubant sur la chaussée, dans un état d’ébriété bien avancée, je regagne tant bien que mal ma maison.

                   Au travail pleuvent les vexations, les brimades, les chamailles, pourtant mon labeur me parait irréprochable. Démolir le bien être des gens est d’une facilité. Ma timidité m’empêche de m’exprimer, de répondre. Je subis les regards, les sourires ironiques autour de moi.

                     Me tendant la bouteille, tiens bois un coup, je tourne la tête. Ils insistent, connaissant ma faiblesse. Tu es malade ! Ils me connaissent trop bien, ils insistent encore plus. L’eau me  venant à la bouche, tremblant par le manque de ce breuvage, le sang afflue et chauffe mes joues, la dose quotidienne n’étant pas à son comble, ne voulant pas passer pour un dégonflé, un sous homme à leurs yeux, devant être à leur image, alors ne pouvant résister d’avantage j’accepte cette offre. S’ils savaient !

                      Alcool, comme sous la morsure d’un serpent, ton venin sans cesse et sans cesse avec insistance se mélange à la sève de mes veines, endolorie avec douceur, avec délicatesse toute ma sensibilité, toute ma gentillesse, toute ma volonté à te résister, me plongeant de nouveau dans ma faiblesse me rendant dans un état comme un animal, bestial, méchant envers tout le monde même envers les miens. La sensation de ton poison est trop forte.

                     Verre après verre, le liquide ingurgité se répand dans mon organisme. Les vapeurs envahissent mon esprit. Je me sents bien, la fatigue s’atténue, mes forces reviennent pour un court moment. Tantôt aphone les mots apparaissent sortant de cette bouche habituellement muette. Les vérités se disent, s’éclatent au grand jour, chacun d’entre eux en prend pour son grade et sur l’échelon de la bêtise monte en promotion, à celui qui possèdera la plus belle couronne, celle de la niaiserie. Il ne fallait surtout pas réveiller le démon qui sommeillait en moi. Les imbéciles ne comprennent plus, je me métamorphose, d’un homme si tendre, si doux  si réservé, un simple homme quoi ; je me transforme en être piquant, abjecte, provocateur, un fou furieux qui n’oublie pas le mal qu’on lui a fait. L’alcool délie les langues alors j’attaque, provoque, me défends, me débats, griffe, mords, transformé en un diable. Toi en face de moi, fais attention à ton nez, ton regard vicieux ne me plait pas du tout. Mon poing va partir. Les mots s’élèvent de plus en plus, la querelle bat son plein et atteint son apogée. Les plus raisonnables du groupe calment l’ambiance fiévreuse, le travail peut se poursuivre. M’observant d’un œil rancunier, en chien de faïence, les ouvriers campaient sur leur position de défense. Qu’il est difficile de gagner son pain. Vivement l’heure de la débauche !

                       Pourtant la veille à ma famille j’avais promis d’arrêter de boire. Pris de remords après mes exactions d’ivrogne dans le passé, je promettais une fois de plus de ne plus absorber une goutte de ce breuvage. Promesses, toujours des promesses. Une fois de plus, je ne l’ai pas tenue.

                       Arrivé tant bien que mal à l’angle de ma rue, le chemin de ma demeure n’est qu’à deux pas. Je m’arrête, hésite. Pourquoi rentrer de suite, la nuit serait fortuite pour me faufiler au lit sans être vu par les miens. L’alcool m’appelle et me manque, le malin me pousse à tourner les talons, soudoie ma volonté, cherche mon point faible, caresse mes sens mes envies, me mémorise son goût. Nectar, doux nectar, je t’aime, ne pouvant me passer de toi. Grappes de raisins, fruits pressés, donnez moi votre jus. Alambic continue de distiller. J’hésite encore mais trop tard, trop imbibé je cède. On verra après et puis un ou deux verres de plus d’ingurgités personne ne verra la différence .Défaitiste, lâchement je me rend au bistrot du coin. Et tout recommence. Toujours et toujours. Promesses sur promesses.

                                               JOEL 


LE BUVEUR D'EAU

Désarticulé, titubant comme un pantin,

Ivrogne tu dévales les rues le matin,

Dans cet état comment veux tu gagner ton pain.

 

 De te comporter ainsi comme un vrai paumé,

Epuisé tu t’es endormi dans le fossé,

Mais quelle vie mènes tu, quelle destinée !

 

Prenant cette bouteille comme ta maîtresse,

La regardant, lui offrant toute ta tendresse,

Tu partages ta couche avec cette déesse.

 

La considérant ainsi comme ton amie,

Tout seul lui confiant tous tes déboires maudits,

Ta compagne tu la vides jusqu’à la lie.

 

Viens près de moi, regarde toi dans ce miroir,

Jette cet alcool qui te fait broyer du noir,

Trouve les causes qui mènent à ton désespoir.

 

Depuis longtemps tu as pris femme comme amie

Et dans un lit douillet tu partages tes nuits.

Ta vie d’enfer se transforma en paradis.

 

A présent tu es un exemple mon JOJO,

Sans honte comme ces hommes tu bois de l’eau.

Mais dans ton combat tu as conservé ta peau.

 

 Joël

 

 

 

 

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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 00:38

 

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 LE GRAND DEPART

 

  Plan ! Plan ! Rangés deux par deux,

Marchant aux pas cadencés,

Les soldats défilent au mieux,

Tous fiers et bien orgueilleux.

  La guerre vient d’éclater.

Plan ! Plan ! Ils vont tous au feu.

 

Regardez les bien mesdames,

Regardez les bien messieurs,

On en appercoit des flammes

Briller au fond de leurs yeux.

Des chants s’élèvent des trains.

Combien reviendront demain.

 

Sur les quais les fiancées

Comme d’un dernier adieu,

De la main lancent un baiser

Et de l’autre essuient leurs yeux.

Chacune demande à dieu

Que revienne l'amoureux.

JOEL

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